Les 7èmes assises de l’EDJM ont été un succès que nous devons au professionnalisme et à l’enthousiasme de nos collègues de la Faculté de droit de l’Université Mohamed V - Agdal.

Nos travaux ont été portés par un sentiment partagé de fraternité. Une proximité que forge l’expérience inévitablement douloureuse de la thèse ; ce grand’ œuvre conduit trop souvent dans l’isolement et la solitude. L’EDJM ouvre une parenthèse bienvenue qui permet à nos étudiants de comprendre que leurs trajectoires sont à plus d’un titre comparables. Pour tout dire, nous avons vu, avec bonheur, se dessiner les contours d’une véritable communauté doctorale au point, du reste, de ne plus savoir d’où viennent nos étudiants. La question de l’origine de chacun devenait ainsi sans objet.

Cette session nous a, comme les précédentes, permis de remplir notre office pédagogique en soulignant notamment les liens unissant intimement le fond et la forme d’une thèse, le savoir être et le savoir faire, « l’esthétique » et la substance. Fidèle à nos traditions, nous avons concentré l’effort sur le renforcement des compétences méthodologiques. Notre objectif reste d'offrir aux doctorants la possibilité d'acquérir ou de perfectionner des techniques de communication orale et plus largement une méthode de recherche en sciences juridiques. A cet égard, il est impératif de les amener à converger vers des standards d’exigence communs en tenant le plus grand compte de l’inégalité de leurs conditions. En ce sens, l’EDJM a une vocation correctrice car l’équité doit toujours présider à sa démarche.

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